Présentation
Connue depuis la nuit des temps, redoutée et mal comprise, la lèpre est une maladie que les pays développés pensent, à tort, appartenir au passé.
Pourtant, en 2025, la lèpre est toujours là.
Avec 200 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, sa transmission reste active et frappe 1 personne toutes les 3 minutes dans le monde. Entre 3 et 4 millions de personnes vivent avec des déficiences et séquelles dues à la lèpre.
Parce que cette maladie infectieuse touche les plus vulnérables, invisibles et sans ressources, la solidarité internationale est indispensable.
Forte de plus de 70 années d’expérience sur le terrain et fidèle au combat de son fondateur, la Fondation Raoul Follereau agit au niveau local et mondial dans l’objectif d’un monde sans lèpre.
La mission
Sa mission : combattre la lèpre en intégrant les maladies tropicales négligées cutanées, en s’attaquant aussi à leurs causes et à leurs conséquences.
Ses équipes et ses partenaires locaux développent et mettent en œuvre des programmes d’accompagnement global et dans la durée en intervenant sur 7 piliers fondamentaux :
- dépister et casser la transmission au plus près des populations les plus pauvres et enclavées ;
- soigner et former à l’auto-soin des plaies chroniques multiples ;
- prendre en charge le handicap causé par la maladie ;
- donner accès à l’eau et améliorer l’hygiène par le déploiement de la méthodologie WASH communautaire ;
- prendre en charge de façon globale le malade et son entourage (scolarité, formation, accès à une activité permettant de gagner en autonomie) et lutter contre l’exclusion et la stigmatisation que la lèpre génère encore aujourd’hui ;
- développer la recherche internationale sur le diagnostic, le traitement et l’élimination de la maladie au niveau mondial ;
- renforcer les systèmes de santé avec, notamment, la formation du personnel médical local.
La Fondation Raoul Follereau travaille en étroite collaboration avec les gouvernements des pays où elle intervient. Elle veille également à impliquer les communautés pour que, ensemble, ils puissent être acteurs de leur propre changement.
Et parce qu’à la Fondation, la personne est au centre de tout, découvrez l’histoire de Gisèle qui, à 15 ans, a passé la moitié de sa vie à se battre contre la lèpre. Une histoire de vie déchirée que la Journée mondiale des malades de la lèpre des 24, 25 et 26 janvier 2025 met en lumière.
Ensemble, un monde sans lèpre est possible.