1 mars 2023

Droits des femmes : 5 DATES CLÉS

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars, cet article est dédié à l’histoire des droits des femmes. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits humains. Cependant, il y a de nombreuses filles et femmes dans le monde qui sont discriminées quotidiennement pour leur sexe et qui ne peuvent pas à exercer leurs droits ! Les inégalités de genre causent de nombreux problèmes mondialement : les violences sexistes et sexuelles, le manque d’accès à l’éducation, aux soins, l’inégalité des salaires… La liste est longue.

Néanmoins, il y a eu de nombreux combats dans l’histoire, et qui continuent toujours aujourd’hui, pour obtenir et faire respecter ces droits. Voici donc 5 points clés dans l’histoire des droits des femmes :

1. Droits des femmes : Le droit de vote au XXème siècle

En France, les hommes votent depuis 1792. Le premier suffrage universel masculin avait pour but d’élire la Convention Nationale, mais les femmes en étaient exclues : elles n’avaient pas le droit de vote. Ce droit s’est seulement répandu quelques siècles après, à partir du XXème.

Les Néo-zélandaises ont été les premières à pouvoir voter, un siècle après les hommes, en 1893. La France a pris beaucoup de retard et est un des derniers pays à accorder ce droit aux femmes. En effet, en 1945, 12 millions de femmes se sont rendues aux urnes pour pouvoir voter ! Ce droit est le résultat de 150 années de combats menés par les suffragettes 💪

2. Simone de Beauvoir et son livre « Le deuxième sexe » en 1949

Philosophe du XXème siècle, Simone de Beauvoir a publiée en 1949 son livre intitulé « Le deuxième sexe ». Son célèbre ouvrage est un des plus grands livres de la philosophie contemporaine sur le féminisme. Elle y parle d’avortement, de domination de la femme et de condition féminine : des sujets tabous à l’époque (peut-être même toujours).

De plus, c’est dans cet ouvrage qu’elle écrit “On ne naît pas femme : on le devient“. Cette phrase est ensuite devenue un des slogans du mouvement féministe ! En effet, ce livre est une des sources de la deuxième vague féministe en France, surtout concentrée sur la sexualité et les violences conjugales.

3. Simone Veil et la « loi Veil », en 1975

Une autre femme nommée Simone importante dans l’histoire des droits des femmes, notamment en France, est Simone Veil. Lorsqu’elle était ministre de la Santé, elle a remarqué que les femmes n’avaient pas le choix de se faire avorter. Si elles le faisaient, c’était en cachette et dans des conditions dangereuses. C’est pour cela qu’elle s’est battu pour mettre en place une loi accordant le droit d’avortement aux femmes.

Et elle a réussi.

En novembre 1975, la loi Veil a accordé le droit d’interruption volontaire de grossesse aux personnes souhaitant avorter.

Voici la bande annonce du film “Simone, le voyage du siècle”, expliquant sa jeunesse, ses combats et sa vie.

4. Droits des femmes : Première présidente élue au suffrage universel direct en 1980

Même si le droit d’éligibilité était mis en place depuis plusieurs décennies, c’est en 1980 que la première femme a été élue présidente au suffrage universel direct. En effet, cette année, Vigdís Finnbogadóttir a été élue présidente de l’Islande, et en est devenue un emblème et une figure très respectée. Au total, il y a eu 3 femmes qui ont dirigé ce pays.

Cependant, il y a seulement une dizaine de pays dans le monde qui sont dirigés par des femmes.

5. Le Mouvement #MeToo au XXIème siècle

Le XXIème siècle est, pour l’instant, assez mouvementé concernant les droits des femmes. Avec le développement de la technologie, le mouvement féministe s’est répandu sur internet. Le mouvement #MeToo a été créé par Tarana Burke, une militante afro-américaine, en 2007. MeToo avait pour vocation de faire entendre les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles et leur montrer qu’elles n’étaient pas seules.

Ensuite, le mouvement a pris plus d’ampleur en 2017, avec le lancement de l’hashtag #MeToo sur Twitter. Ce hashtag a permis la libération de la parole des femmes victimes de violences qui pouvaient désormais dénoncer leurs agresseurs sur les réseaux sociaux. Ce hashtag a également mis en lumière une nouvelle génération de militantes, souhaitant un changement de mentalité, et non pas seulement des lois, nécessaire pour lutter contre l’inégalité entre les femmes et les hommes.